L'opium du peuple ?
Il y a 20 ans j'ai lu (par obligation) Oberman de Senancour, un texte du XVIIIème siècle, pas précisément humoristique. Les seuls passages qui m'ont fait sourire un peu à l'époque (et donc les passages dont je me souviens) sont ceux qu'il consacre au thé. En voici un extrait :
"Je m'aperçois, ou je crois m'apercevoir, que le changement qui s'est fait en moi a été beaucoup avancé par l'usage du thé et du vin... L'usage des stimulants vieillit nos organes."
Maintenant que je suis plus vieille et plus sage je me rends compte qu'effectivement on peut être dépendant au thé noir ! Je ne pense pas que ce soit une dépendance très grave, ni aussi difficile à secouer que la dépendance au vin ou au tabac, mais comme produit de substitution je bois en ce moment ce thé rouge trouvé sur le Christkindelsmärik. Cela me permet de prolonger en même temps les parfums de Noël.
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